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CHRONIC
TOWN
IRS - SP 70502 (Aout 1982)
MURMUR
IRS - CD 70014 (Avril 1983)
Les premiers murmures d'un petit groupe qui allait devenir
énorme. Nom énigmatique, pochette qui montre du
lichen noyé dans la brume : les jeunes R.E.M. s'y entendaient
pour entretenir le mystère. A l'époque, en 1983,
la mode est aux synthés, aux clips et aux cheveux peroxydés.
Toute une génération d'étudiants, qui ne
se reconnaissent pas dans le miroir que lui présentent
MTV et les radios adultes, va choisir R.E.M. comme modèle.
Leurs guitares arpégées, leurs harmonies de voix
et l'humilité de leur démarche semblent d'abord
les rapprocher du folk-rock des années soixante et de groupes
comme les Byrds. Mais, à y regarder de plus près,
le R.E.M. des débuts est incomparable : le timbre à
la fois lancinant et décidé de leur chanteur Michael
Stipe, la poésie décalée de ses métaphores,
la sécheresse de la rythmique, tout ceci est original et
n'a rien à voir avec une quelconque nostalgie mal assumée.
R.E.M. venait de nulle part et cela a sans doute fait son succès
quand l'Amérique de Reagan était si sûre d'elle-même
et si prévisible
RECKONING
IRS - CD 70044 (Avril 1984)
FABLES
OF THE RECONSTRUCTION
IRS - IRSD-5592 (Juin 1985)
Le grand disque paranoïaque de REM produit par le nabab
folk Joe Boyd (Nick Drake, Richard Thompson). Les quatre d'Athens
(Georgie) se sont exilés à Londres pour enregistrer
cet album, en plein hiver. Ils ont froid, très froid même,
et sont taraudés par le mal du pays. Fables Of The Reconstruction
devient alors peu à peu un disque dur, agressif, moins
aérien que les deux précédents. On pense
plus à Television et à Gang Of Four ("Can't
Get There From Here") qu'aux Byrds. Peut-être pas le
disque le plus facile de R.E.M., mais une pièce essentielle
de leur discographie.
LIFES
RICH PAGEANT
IRS - IRSD-5783 (Juillet 1986)
Après le semi-échec de Fables Of The Reconstruction,
les REM décident de durcir leur son et de lui donner plus
d'efficacité. Ils partent enregistrer dans le studio de
John Cougar Mellencamp avec son ingénieur du son Don Gehman,
connu pour le soin qu'il accorde au son de batterie. De fait,
le groupe sonne plus soudé et solide que jamais. Le travail
sur les harmonies vocales est vraiment fascinant et transcende
la ballade "Fall On Me", le premier single à
succès extrait de l'album. L'autre single est, pour la
première fois, une reprise : "Superman". Ce folk
rock entraînant, emprunté au groupe des années
soixante The Clique, trouve ainsi une nouvelle jeunesse plutôt
agressive et donne au quatuor d'Athens une image plus accessible
DEAD
LETTER OFFICE
IRS - CD 70054 (Avril 1987)
Avant de partir pour Warner, REM a soldé son compte
dans son ancienne maison de disques en publiant cette curieuse
compilation. Elle regroupe des faces B de singles, des inédits,
des instrumentaux et des reprises. C'est l'occasion d'entendre
REM s'amuser quand ils reprennent "King Of The Road"
du crooner country Roger Miller ou, plus étonnant encore,
"Toys In The Attic" d'Aerosmith ! Ils sont plus sérieux,
et plus inspirés aussi, quand ils jouent la bagatelle de
trois classiques du Velvet Underground : "Pale Blue Eyes",
"Femme Fatale" et "There She Goes Again".
Notons aussi que cette réédition CD a l'avantage
d'inclure le tout premier maxi du groupe, Chronic Town, devenu
introuvable mais toujours indispensable.
DOCUMENT
IRS - IRSD-42059 (Septembre 1987)
Le disque de la reconnaissance pour R.E.M., surtout grâce
à la ballade rythmée, "The One I Love",
leur premier vrai tube. Document est un album énergique,
même entraînant par moments, qui rompt avec l'image
parfois un peu précieuse du groupe. "Exhuming McCarthy",
en dépit de son sujet politique, évoque les B-52's
ou la pop insouciante des années soixante. "It's The
End Of The World As We Know It (And I Feel Fine)", l'autre
succès du disque, est un folk rock très rapide,
sur lequel le débit saccadé de Michael Stipe rappelle
le Dylan de "Subterranean Homesick Blues". En mélangeant
sur cette chanson les noms de Lenny Bruce, Leonid Brejnev, Lester
Bangs et Leonard Bernstein (tous en initiales L et B !), R.E.M.
conserve une touche intello qui les différencie des autres
groupes pop de l'époque
EPONYMUS
IRS - IRSD-6262 (Octobre 1988)
GREEN
Warner - 9 25795-2 (Novembre 1988)
Avec Green, les musiciens de REM gravissent une marche de plus
vers le succès planétaire. Pour leur premier album
sur la major Warner, ils se lancent dans l'écriture de
chansons pop simples et immédiates ; avec bonheur, puisque
la plus connue d'entre elles, "Stand", rentre dans le
Top Ten américain. Ils n'ont pas pour autant perdu leur
lucidité décalée et on entend Michael Stipe
chanter ce refrain bizarre dans "Pop Song 89" : "Doit-on
parler de la pluie et du beau temps ou du gouvernement ?"
On remarque, enfin, trois ans avant "Losing My Religion",
l'arrivée de la mandoline et du violoncelle : deux instruments
acoustiques rares dans le rock et que REM utilise avec beaucoup
d'élégance et de sobriété.
OUT
OF TIME
Warner - 9 26496-2 (Mars 1991)
En optant pour un titre comme Out Of Time, REM choisit d'échapper
aux repères du temps. Comme si l'époque l'avait
entendu, c'est aussi avec cet album que le groupe accédait
au statut de superstar planétaire. Et sans renier sa base
de fans conquis par un travail de fourmi, d'inlassables tournées
et d'albums affranchis de toute compromission. Puis est arrivée
l'année 1991, et avec elle, ce Out Of Time où les
quatre Georgiens vont prendre des paris inattendus. Comme celui
d'ouvrir le disque par une composition ("Radio Song")
où le rappeur KRS-1 se livre à une prestation imprévisible.
Le ton est donné et, de surprise en surprise, REM réinvente
REM "Losing My Religion" n'est pas la moindre des réussites
dans ce domaine, véritable scie qui restera comme une des
chansons emblématiques du groupe, avec "Shiny Happy
People", l'autre méga-hit du disque. On trouve là
la pimpante Kate Pierson, des B-52's, autre formation culte d'Athens,
la petite ville de Georgie que REM ne quittera jamais. Et ce "Out
Of Time" prend des allures de disque de pop tentaculaire,
avec des rythmiques funky, des arrangements de musique de chambre
et une curiosité plus que jamais revendiquée par
les quatre artistes, au sommet de leur inspiration collective.
Avec une figure de proue incontestée en la personne du
chanteur Michael Stipe, véritable tragédien du rock'n'roll.
THE
BEST OF R.E.M.
IRS - DMIRH 1 (Septembre 1991)
AUTOMATIC
FOR THE PEOPLE
Warner - 9 45055-2 (Octobre 1992)
L'album -avec Out of Time- qui a propulsé REM au rang
de méga star internationale du Rock.
C'est principalemement "Everybody hurts" qui a fait
l'unanimité parmi les critiques, aussi bien pour le morceau
en lui même, que pour le clip. Un travail vocal de Michael
Stipe impressionnant, ainsi qu'un accompagnement musical inégalé
ont fait craquer les foules dans le monde entier.
On trouve aussi sur cet album des chansons peut être moins
connues que Everyboby Hurts, mais toutes aussi bonnes:
'Drive', 'Monty got a raw deal', 'Man on the Moon' (*excellent*),
'Nightswimming' et 'Find the River' (pour moi la meilleure chanson
que REM ait jamais écrite) en sont autant d'exemples..
Peut être le plus impressionnant est il que cet album ait
été livré dans la foulée de l'un des
meilleurs albums de tous les temps: "Out of Time". Une
preuve que REM ne s'est pas reposé sur ses lauriers, mais
a au contraire travaillé dur pour assoir définitivement
sa notoriété.
Plusieurs thèmes pour cet album, mais tous (ou presque)
ont en commun le fait d'être une complainte longue et harmonieuse
contre le Temps qui passe (Find the River), l'amérique
d'aujourd'hui 'souillée' par Reagan et Bush (Drive - Theme
que l'on retrouve plus ou moins dans l'inedit 'REVOLUTION' joue
pendant le Monster Tour 95), etc...
Il est d'ailleurs interessant de rapprocher cet album de 'in utero'
(Nirvana) car tous deux semblent avoir les memes preoccupations
et les memes themes, l'album de Nirvana etant ouvertement agressif
et sans pitie, alors que AFTP est beaucoup plus calme musicalement.
Cette compilation de singles européens de REM a la particularité
de présenter à la fois les faces A et B des dits
singles. Souvent, les compilations de tubes font l'impasse sur
les titres moins connus qui les accompagnent. Mais les quatre
d'Athens ne sont pas des paquets de lessive, on ne les vend pas
n'importe comment. On les reconnaît autant dans une reprise
de leurs copains de Pylon ("Crazy") ou dans un medley
live qui inclut des vers de Peter Gabriel ("Time After Time
Etc.") que dans leurs titres les plus populaires, comme le
fébrile "Radio Free Europe" ou le dylanien "It's
The End Of The World As We Know It".
MONSTER
Warner - 9 45740-2 (Septembre 1994)
Un des albums les plus controversés de REM, diversement
apprécié par les fans.
La guitare électrique poussée à saturation
est l'instrument principal utilisé, ce qui donne à
ce disque un son puissant (cf. "What's the frequency, Kenneth",
"Crush with Eyeliner", "Let me in" et autres...).
Il est clair que cet album tranche radicalement avec le style
sobre, mélancolique, accoustique de "Automatic for
the people". Pourtant, rien ne semble avoir été
laissé été au hasard dans cet album. Le "désordre"
accoustique apparent est en fait tout à fait organisé.
On peut dire qu'au niveau des arrangements, et de la profondeur
de ceux ci, Monster présente des similitudes avec Automatic.
Le thème général de l'album est sans ambiguité:
le sexe et la façon dont les gens s'en servent, et le détournent.
Il suffit d'écouter "crush with eyeliner" (avec
les paroles sous les yeux) pour s'en apercevoir. Mais le sexe
est aussi un prétexte pour Michael Stipe d'aborder un de
ses thèmes favoris: l'identité (cf. I took your
name). "We all invent ourselves" (nous nous inventons
tous) résume la philosophie exposée.
A ne pas manquer au passage: "Let me in", superbe morceau,
puissant, écrit en mémoire (en hommage?) de Kurt
Cobain (chanteur de Nirvana) peu après sa tragique disparition
(suicide). De toute évidence, Michael Stipe était
il proche de "Mr. Fisherman" ou du moins, se sentait
il proche de lui... Des rumeurs ont même circulé
selon lesquelles REM et Nirvana auraient eu des projets communs
pour l'avenir...
Dernière chose, suffisamment rare pour être souligné:
la sortie de Monster a été suivie d'une tournée
mondiale de REM (Monster World Tour '95). C'est notamment pendant
celle-ci que le batteur du groupe (Bill Berry) a été
victime d'une hémorragie cérébrale pendant
le concert de Lausanne (Suisse). Il en est heureusement sorti
indemme.
NEW
ADVENTURES IN HI-FI
Warner - 9 46320-2 (Septembre 1996)
Sorti en Septembre 1996, cet album au titre ironique marque
pour moi plutôt un retour aux sources de REM, après
l'épisode "Monster". On retrouve, dans cet album,
beaucoup plus d'instruments que dans Monster, mais REM ne renie
pas complètement la guitare saturée (cf. Undertow).REM
poursuit donc son exploration des differents styles musicaux entreprise
avec Monster, mais comme le soulignait un critique du Financial
Times (article present dans la section news de ce serveur), le
nouveau style REM n'est pas une relle reinvention du style REM
des debuts, mais plutot une amplification de celui-ci.
Ecrites principalement pendant le Monster tour '95, et enregistrées
directement "live", ou pendant les soundchecks, les
14 morceaux de cet album ont toutes des styles légèrement
différents. Une chose est sûre, cet album n'est pas
commercial. REM n' a plus besoin de cela. Le contrat de 80 millions
de Dollars avec les Warner Bros. a définitivement mis le
groupe à l'abri d'éventuels problèmes financiers.
Le fait de ne pas faire de commercial permet alors à REM
de s'exprimer pleinement, tels qu'ils sont réellement.
Le but n'est pas de vendre, mais d'être vrai. L'album ne
contient pas de méga tube à la "Losing my religion",
mais plutot des chansons complexes, aux textes intelligents qui
necessitent un certain temps d'adaptation avant de se reveler
pleinement.
Le premier single extrait de cet album est "E-Bow the letter",
avec notamment Patti Smith en backing vocals. La signification
de la chanson est -comme presque toujours- énigmatique.
Il y serait question d'une lettre ecrite par Michael Stipe, mais
jamais envoyee, destinee a son idole Patti Smith. C'est certainement
la chanson la plus profonde de tout l'album. Michael Stipe y voit
l'un des meilleurs textes qu'il ait jamais ecrit, tout en se gardant
bien de donner toute interpretation de la chanson. Le fameux 'Aluminum,
it tastes like fear' (l'aluminium a le gout de peur) evoquerait
le gout etrange qu'on a l'impression d'avoir dans la bouche dans
les moments suivant une grande frayeur...
R.E.M.
IN THE ATTIC
Capitol/EMI - 72438-21321-2-7 (Mars 1997)
UP
Warner - 9 47112-2 (Octobre 1998)
Cette chronique est inutile. On sait que les albums de REM
réclament un délai de maturation supérieur
à la normale, interdisant les sentences bâclées.
Ici même, un confrère se troua admirablement à
propos d'Automatic for the people, album ô combien réévalué
depuis et qui pointe sans conteste parmi les rares vrais chefs-d'oeuvre
de la décennie. Annoncé comme le successeur légitime
d'Automatic après Monster et New adventures in hi-fi, pour
lesquels un délai suffisant de réflexion n'a finalement
jamais démenti la tiédeur des impressions initiales
, Up se situe a priori dans le haut du baromètre de la
production de REM. Seul le temps en déterminera la place
exacte. Cette chronique est inutile, mais elle peut donner des
indices. Le titre d'intro, Airportman, livre par exemple l'une
des clés importantes de l'album : évidente référence
à Brian Eno, l'homme des Music for airports, cette froide
polyphonie de bruitages électroacoustiques sur laquelle
Stipe pose une voix anormalement neutre laisse entrevoir une rupture
assez franche avec le ton ouvertement rock des deux précédents
albums. Up rend ainsi visibles des greffes directement prélevées
dans ces réservoirs à chair sonore que sont les
Before and after science, Another green world d'Eno ou les albums
berlinois de Bowie la matrice de Why not smile est quasiment calquée
sur Heroes et ramenées sur les terres traditionnelles de
REM.
Amputé du batteur Bill Berry, dispensé de la ceinture
de sécurité Scott Litt, REM réapprend à
marcher de travers, sur trois pattes, en tournant le dos aux tracés
confortables du rock adulte américain dont il a contribué
à ériger quelques-uns des fondements. Tortoise et
la faction expérimentale de Chicago, comme le regain d'intérêt
général pour le krautrock teuton, ne sont visiblement
pas tombés dans l'oreille d'un sourd : Peter Buck a même
consenti à sacrifier partiellement sa collection de guitares
vintage au profit d'un nouvel arsenal de machines d'obédience
électronique, conférant à certains titres
de Up un côté Autobahn for the people, comme un Kraftwerk
qui aurait pris visage humain. Humain, parce que chez REM la machine
n'est pas à la veille de rendre l'homme docile : vibraphones
douillets, pianos et cordes, quantité de détails
acoustiques trouvent leur place au soleil malgré le brouillard
ambiant. Humain également, parce qu'il y a chez REM un
facteur naturel indélébile qui s'exprime à
travers le phrasé de Stipe. Ce type pourrait chanter n'importe
quoi avec n'importe qui d'ailleurs, il l'a déjà
fait , son timbre renverrait aussi sec à l'intimité
de REM, à ses fondations trop profondément ancrées
pour varier au moindre changement de la température extérieure.
REVEAL
Warner - 9 47946-2 (Mai 2001)
Avec ce treizième album, REM se révèle être,
son titre y invite, un groupe qui vieillit plutôt bien,
comme un grand cru classé. Même s'il n'y a pas de
surprise exceptionnelle à attendre de la formation et de
ses réalisations bien que son leader, Michael Stipe, sache
se montrer ouvert à l'avant-garde des productions électroniques
du label Warp, Reveal accroche, prolongeant le précédent
Up, usant de machines pour seconder l'acoustique d'un combo devenu
trio après que le batteur Bill Berry l'eut quitté
et dont les guitares de Peter Buck évoquent toujours avec
la même ferveur Roger McGuin et les Byrds. Bien que tendu,
l'ensemble s'avère plus apaisé que Up, comme en
quête d'une spiritualité nouvelle. L'absence du batteur
originel n'est pas ressentie comme une blessure mais bien au contraire
comme un nouveau tremplin propice à l'utilisation savante
de samples de percussions dont certains ont été
apportés par Joey Waronker que l'on connaît pour
avoir accompagné Beck. Les trois premiers titres dont le
superbe "She Just Wants To Be" sont du grand REM et
l'architecture de l'album, puissamment charpentée, apparaît
progressivement, au fil des écoutes. Reveal est un classique
de la trempe du Kid A de Radiohead. Ni plus, ni moins. Et c'est
déjà beaucoup
INEDITS
/ B-SIDES
IRS / Warner / Capitol (1980/2002)