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Quatuor punk en 77, trio superstar en 79, une ascension fulgurante...
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Une carrière brève mais combien de hits mondialement reconnus !
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Dans le genre provoc, ils avaient mis le paquet ! A l'heure même où la Grande-Bretagne s'apprêtait à subir le cauchemar punk, une formation menée par un bassiste des plus ambitieux, répondant au sobriquet de Sting, allait s'imposer au-delà de la rebellion généralisée, en adoptant un nom qui résonnerait comme une insulte. Copeland's Police, Cop's Police, Cops & Police, puis finalement Police, alors que la seule évocation de l'autorité suffisait à déclencher une émeute dans les rangs de la jeunesse. Dans cette mesure, le choix du nom constituait une marque de punkitude qui valait bien tous les "Fuck" d'alors. Pourtant, ceux de Police étaient complètement étrangers au mouvement punk. En témoignent leurs origines, comme leur éducation et leur parcours musical. A bien y regarder, Sting (alias Gordon Matthew Summer), Stewart Armstrong Copeland et Andy Summers (alias Andrew Somers) étaient trop propres sur eux, trop polis et trop instruits pour se contenter de donner dans le riff sauvage et la mélodie déliquescente.
Ce qui, en particulier, distingue Police des autres formations de la même génération, c'est l'indéfectible ambition de leur leader et bassiste Sting, lequel avait, lors de son adolescence, toutes les raisons de vouloir s'arracher à son milieu. Quant à Stewart Copeland, fils d'un spécialiste de l'espionnage, autrement plus privilégié, il a joui très tôt d'une liberté qui aura favorisé son épanouissement musical. Enfin, Andy Summers, plus âgé de dix ans que ses partenaires. allait pour sa part trouver, dans la formule du trio, l'occasion d'échapper à son rôle habituel de cinquième roue du carrosse. Essayant un temps de s'affranchir de l'étiquette de musiciens cérébraux, versés dans la technique, les membres de Police commencèrent par se présenter comme punks, proposant notamment des titres du genre " To Fuck I Want ". Mais, dans la bouche de ces musicos si propres sur eux, la fuckitude affichée sonnait faux... Au gré de ses périgrinations, le trio allait trouver ses marques, renonçant à un créneau qui ne leur correspondait pas pour un sou et inventer un son instantanément reconnaissable, à travers une musique mêlant allègrement le rock, le reggae, le punk et la pop.

Gordon Summer est un adolescent mal dans sa peau. Affublé d'un sobriquet qui fait allusion à sa taille ("Lunch", un des personnages de la famille Addams), le futur bassiste de Police vit sans doute ses années les plus difficiles au collège de Saint Cuthhert Grammar, non loin de Newcastle. En plus d'une éducation parentale des plus rigoristes, Gordon se coltine des profs réactionnaires qui font passer leurs théories à coup de bâtons. Parallèlement, Gordon finit par se retrouver complètement isolé, ses copains de l'extérieur lui jetant des regards méprisants. Bien qu'il ait des prédispositions pour la littérature, Gordon n'en a pas, en tout cas, pour la discipline bête et méchante. C'est ainsi que dès le premier jour de classe, il jettera son uniforme et que, plus tard, il affichera un sens de la répartie qui en déconcertera plus d'un, parmi ses profs. Dans ces conditions, seul le rock'n'roll peut arracher le frêle Gordon à cette vie de rigueur. D'abord guitariste, puis bassiste, il va ainsi découvrir Elvis Presley dune part, et le classique d'autre part (sa mère l'imagine déjà en virtuose), puis les Beatles, et enfin Thelonious Monk et Miles Davis, à l'âge de treize ans. Dans le même temps, Gordon s'intéresse de près aux productions Tamla Motown. En somme, c'est un précoce, tant en littérature (Kerrouac et Joyce) qu'en musique. Lorsque sa mère, dépitée, a le mauvais goût de briser sa guitare, Gordon sait à cet instant qu'il va se démerder pour échapper à la condition de ses parents. Au gré de ses rencontres, le jeune bassiste va donc reprendre méticuleusement tous les morceaux qu'il entend, acquerrant une maîtrise qui lui vaudra bientôt d'être intégré à des formations expérimentées telles les Phoenix et le Newcastle Big Band, puis Last Exit. En outre, il s'affranchira de son image d'adolescent frêle en devenant champion d'Angleterre junior du 100 mètres. Quand, en janvier 1977, le désormais surnommé Sting rencontre Stewart Copeland, il n'est guère épaté. Néanmoins, le dynamisme et la personnalité volontaire de celui-ci collent parfaitement avec son ambition. Seule ombre au tableau, le guitariste Henri Padovani, éperdument dévoué à la punk, ne semble pas avoir les talents de ses deux partenaires. Pourtant, il faut faire avec. Conscient de l'émergence du courant punk, le trio, qui n'est baptisé Police, donne dans le rock agressif, mais les débuts de Police, alors étiqueté "punks", sont marqués par la galère. Lorsque le guitariste Andy Summers, bien plus expérimenté (Deep Purple, Mike Olfield, Zoot Money) rejoint la formation il apparait comme l'homme providentiel. Affichant une culture musicale complète ainsi qu'une maîtrise technique impressionnante, il ne tarde à faire ombrage au guitariste original Henri Padovani, lequel quitte finalement le groupe au cours de l'été 1977. Un temps quatuor, le trio Police entrevoit des jours meilleurs, depuis l'arrivée d'un gratteux compétent que Stewart et Sting ont réussi à impressionner avec Nuclear Waste. Rien, alors, ne peut plus faire obstacle à leur ambition, si ce n'est leur individualisme prononcé.

Un nom original, une formule idéale et une détermination peu banale cependant, ne suffisent pas à lancer Police sur les rails d'une notoriété instantanée. Sting et consorts se heurtent ainsi aux aléas du business et à des managers qui, après leur avoir promis la lune, s'évaporent dans la nature, sans rien leur apporter de concret. Autant dire que l'envol est laborieux et émaillé de tensions, d'autant plus que Sting, désormais marié à une actrice et jeune papa, a des bouches à nourrir. C'est le frère dc Stewart Copeland, Miles, manager de son état, qui permet au groupe d'enregistrer son premier disque, au studio Surrey Sound, sous la férule de Nigel Grey. Les événements vont alors se précipiter ! L'agent de la femme de Sting les propose pour une pub (les Chewing-gums Wrigley), à l'occasion de laquelle Sting et ses partenaires se font teindre les cheveux en blond platine. Ça en jette ! Cette fois, le trio se distingue par son look "belles gueules-blonds platine". Dans le même temps, Sting apparaît dans d'autres pubs branchées (les jeans Brutus et le dernier modèle de chez Triumph). Ainsi, ils se font connaître à travers leur look, mais ils réussissent surtout à remplir les caisses, en attendant Dame Fortune. L'enregistrement terminé, Miles, emballé par le titre "Roxanne" s'empresse de démarcher auprès de A&M, qui signe Police pour un single. Miles Copeland devient du même coup leur manager attitré. Malheureusement, Police ne tarde pas à être considéré comme un groupe en marge du courant d'alors : bien moins punks que leurs contemporains, ils le sont cependant trop pour prétendre passer sur les ondes radio. Paru en avril 1978, " Roxanne " passe quasiment inaperçu, tandis que le trio se produit, à la surprise générale, en compagnie d'un groupe de reggae promis à un bel avenir, en l'occurrence Steel Pulse. Par la suite, Eberhard Schoener, qui leur a déjà prêté main forte, leur propose de participer à une tournée qui durera trois semaines et leur permettra de gonfler leur tirelire. Lorsque le second single, "Can't Stand Losing You", paraît au cours de l'été, Police fait encore scandale. Les radios ne sont pas prêtes à passer un titre qui traite du suicide et le trio de s'enfoncer dans sa punkitude alternative ! Malgré tout, le single atteint une place honorable, alors que Sting commence sa carrière d'acteur, dans le film des Who, intitulé "Quadrophenia". A l'automne, Miles Copeland leur dégote une tournée des clubs américains sur la Côte Est, à peu de frais, A&M assurant la promotion du groupe. En dépit de concerts parfois miteux, devant deux ou trois pelés, la tournée s'avère être providentielle car un DJ influent commence à passer "Roxanne", qui devient en quelques jours l'un des plus gros succès du moment, sur la Côte Est. Dès lors, Police est en marche pour la gloire...


"Outlandos d'Amour", premier opus du trio, paraît en novembre, mariant punk, rock et reggae. Police donne le ton : c'est sobre et c'est dynamique ! Les concerts européens qui suivent confirment Police comme une formation énergique, particulièrement à son aise, quand il s'agit d'improviser. Au diable l'étiquette punk ! Désormais, le trio est reconnu pour ses talents musicaux, son homogénéité et surtout son goût du métissage. Au début de l'année 1979, Police entame l'enregistrement du second album au Surrey Sound, avant de s'embarquer pour une tournée triomphale aux Etats-Unis. Pendant ce temps, en Grande-Bretagne, leurs disques ne cessent de grimper dans les hits, au point qu'à leur retour, ils sont quasiment passés au rang de super-groupe. Leur ascension est d'autant plus remarquée que Sting obtient tin succès honorable à travers son apparition dans "Quadrophenia", puis "Radio On". Au demeurant, ces rôles de rebelle pur et dur, qu'il joue le plus naturellement du monde, lui valent bientôt d'alléchantes propositions :"Excalibur", de John Boorman, "Rien que pour vos yeux", etc.. En septembre. "Message in A Bottle" est sacré numéro 1 aux Etats-Unis. Il est loin, alors, le temps où Sting recevait des coups de bâton dans ce collège austère... Enregistré à peu de frais (sous la Férule d'un Miles toujours aussi débrouillard ! ), "Regatta de Blanc" , second opus du trio, est instantanément gratifié d'une première place dans les hits anglais et d'une vingt-cinquième place aux Etats-Unis. D'inspiration plus collégiale (Copeland a signé quatre compos), l'album se révèle à nouveau être un mélange d'influences, revisitant le flamenco, le reggae, à travers un rock sobre et direct. Les Police demandaient la lune : désormais, ils en foulent la terre, boostés par leur nouveau statut de rock star. C'est l'occasion pour eux d'enregistrer une vidéo en collaboration avec la NASA, pour le titre "Walking On The Moon".

L'année 1980 est assurément l'une des plus mémorables pour le trio qui profite d'une tournée en Asie et au Moyen-Orient pour exaucer ses rêves les plus fous. Après des années de galère et de doute, quoi de plus normal ? Le concert de charité de Bombay, notamment, en mars, restera l'un des plus intenses de leur carrière, sur le plan émotionnel. En Egypte, le séjour sera marqué par une altercation entre un représentant des forces de l'ordre et Sting qui, ayant assisté à des brutalités policières, prend publiquement parti. Le leader de Police a beau être plein aux as, il n'en a pas pour autant perdu ses réflexes d'ancien militant gauchiste. De retour au pays, Police, comme bon nombre de formations réputées, doit faire face à la fiscalité thatchérienne. Il ne fait pas bon afficher des signes extérieurs de richesse ! En fin de compte, Sting et Andy Summers s'expatrient en Irlande, afin de préserver leur pactole ; quant à Copeland, de nationalité américaine, il n'a rien à craindre. Au début de l'été, Police se consacre à l'enregistrement du troisième opus, dans un studio hollandais, avec des efforts colossaux une bonne dizaine de guitares, des basses non moins nombreuses et une batterie éléphantesque ! Compte tenu de son planning, le trio enregistre cet album dans un climat d'urgence qui s'en ressentira. Malgré tout paru à l'automne, "Zenyatta Mondatta" se place immédiatement en tête des hits anglais, alors qu'une fois de plus, il aura nécessité un investissement mineur. Comparé aux albums précédents, celui-ci atteste d'un manque d'inspiration évident, lequel résulte de l'urgence dans laquelle il a été enregistré. Mais qu'importe, Police est devenu un phénomène et le "Do Do Do Da Da Da" d'être murmuré sur toutes les lèvres...


L'album suivant est enregistré dans les studios Montserrat, dont le propriétaire n'est autre que George Martin, celui-là même qui a lancé les Beatles. A l'occasion de cet album, Police s'adjoint les compétences d'un jeune producteur à la réputation déjà confirmée (Peter Gabriel, XTC, Phil Collins), en l'occurrence Hugh Padgham. C'est le signe d'une volonté affichée de ne pas répéter les erreurs commises sur "Zenyatta Mondatta". Les trois musiciens enregistrent dans des cabines isolées, prenant le temps de sculpter le son et de soigner les arrangements. A la même époque, Police prend part à des concerts de bienfaisance, car c'est aussi l'une des spécialités du groupe que de s'engager. Du reste, le trio a édité un livre pour enfants, intitulé "Message In A Bottle". Sting est loin d'oublier ses origines modestes... A l'automne, l'album enregistré aux Caraïbes paraît sous le titre "Ghost In The Machine", tranchant avec les compositions antérieures. La nouveauté du son et l'engagement des textes lui valent encore de figurer aux sommets des hits, tant en Europe qu'aux Etats-Unis. La tournée qui suit, au début de l'année 1982, est pour le moins harassante. C'est alors que Sting s'octroie plusieurs semaines de congés, afin de régler des problèmes juridiques. Virgin vient de vendre les droits de "Don't Stand So Close To Me" pour une pub télé. Son sang, alors ne fait qu'un tour et le leader de Police engage des poursuites contre son éditeur. C'est également l'époque des projets solo. Andy Summers s'acoquine avec Robert Fripp tandis que Copeland se consacre à un documentaire sur les groupes de la scène underground. Au terme du procès qui l'oppose à Virgin, Sting récupère en fin de compte tous les droits qu'il réclamait et s'assure un contrôle total sur les productions à venir. Au mois de septembre, Sting apparaît en premier rôle dans le film "Brimstone & Treacle". Comme d'habitude, il y campe un personnage peu banal, diabolique à souhait. Agrémenté d'une BD sur laquelle figurent trois inédits singuliers de Police. Lle film reçoit un accueil enthousiaste. A la fin de l'été, les membres de Police se consacrent tous à leurs projets solo, ce qui, bien sûr, ne manque pas d'inspirer des rumeurs de séparation. Rumeurs qui vont bientôt s'évaporer, alors que le groupe s'apprête à travailler sur son cinquième album.

De retour aux Caraïbes, dans les studios de George Martin, Police débarque cette fois avec un album clé en main. Enfin plutôt Sting, car ses deux compères n'ont pas pris part à la composition. Dans ces conditions, le disque est emballé en moins de temps qu'il n'en faut pour permettre au groupe de se consacrer à des activités diverses. La publication d'une vidéo intitulée "Around The World", la participation de Sting au film de David Lynch, "Dune", notamment. "Synchronicity", cinquième opus du trio, apparaît comme l'un des albums les plus travaillés du groupe. On est bien loin de la punkitude des débuts. Ainsi "Wrapped Around Your Finger"," Walking in Your Footsteps" et "King 0f Pain", chantés par un Sting à la voix hypnotique et aux textes riches, obtiennent un succès considérable. La tournée "Synchronicity" s'avère être la plus colossale sur le plan de l'affluence. L'un des concerts-phares se déroule au Shea Stadium de New York et réunit pas moins de 70 000 spectateurs ; c'est également l'occasion pour le trio de rendre hommage aux Beatles, passés là vingt ans plus tôt. Autant dire que Police n'a pas lésiné sur les moyens : l'équipement se mesure en dizaines de tonnes. A ce stade de sa carrière, Sting prend alors conscience que le fameux point break a été atteint. Difficile de faire plus, de faire mieux, en tout cas sous la forme actuelle, c'est-à-dire, en tant que Policeman... Au demeurant, lorsque les membres du groupe se séparent au début de 1984, un sixième album est en perspective, mais chacun envisage de se consacrer davantage à des activités extra-policières. C'est au cours de l'été 1986 qu'il est à nouveau question du trio. Entre temps, Summers et Fripp se sont retrouvés pour enregistrer l'album "Bewitched" , en compagnie de cinq autres musiciens ; quant à Stewart Copeland, bien que plus discret, il a composé ta musique du ballet "Le Roi Lear", intégralement sur ordinateur et enregistré en Afrique un album solo expérimental intitulé "The Rhythmatist" . Enfin, Sting, pour sa part. s'est converti en dandy du rock, avec son "Dream Of The Blue Turtles".


Lors du festival américain organisé par Amnesty International, en juin 1986, de nombreuses vedettes du showbiz sont présentes : Joan Baez, U2, Bryan Adams notamment. Pourtant, c'est Sting qui attire l'attention du monde entier, Sting et ses compères, Copeland et Summers. Mais il ne s'agit pas là d'une reformation de Police : tout simplement de retrouvailles. Quelques jours plus tard, l'album live, intitulé "Bring On The Night" échoue dans les bacs des disquaires. C'est un véritable événement, puisque malgré sept années de labeur, le groupe n'a pas exploité les bandes des concerts. En juillet, l'inattendu semble arriver : les membres de Police s'apprêtent à travailler sur le fameux sixième album, après trois ans d'absence discographique. Seul problème : Sting, qui avait pris pour habitude de débarquer avec des compos quasiment achevées, n'a cette fois aucune matière à proposer. Cependant, Sting entrevoit la perspective d'une compilation qui leur donnerait l'occasion d'apporter quelques retouches à leurs tubes. Après avoir ré-enregistré deux titres, en l'occurrence " Do Do Do Da Da Da" et "Don't Stand So Close To Me", le trio doit bien se rendre à l'évidence : les trois policemen ont roulé leur bosse depuis leur dernier album et dans des genres tout à fait différents. A présent, il semble bien qu'ils n'ont plus du tout les mêmes vues artistiques .. Ainsi, dans une ambiance des plus glauques, le trio achève tout de même l'enregistrement de cette compile, laquelle paraît en octobre 1986, sous le titre "Every Breath You Take". Les fans attendaient le sixième album avec l'espoir de retrouvailles définitives. Certes la compile recueille un succès foudroyant mais c'est là l'œuvre de policemen distants, qui n'ont plus grand-chose à partager. Au reste, la pochette, sombre et glaciale, est explicite : les punks blondinets devenus rock stars ont fait leur temps. . .



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